Cancer du sein et solitude [Poster un message]
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Farvagny [229594] posté le 29/09/2015 09:53:00 par anyri***,
Bonjour je vois que plusieurs t ont déjà repondu et j irai dans le même sens souvent nos proches ne savent pas comment communiquer quels mots choisir tout simplemet parce qu ils ont peur! Alors je te le dis fais toi confiance tu vas trouver des forces en toi et tu peux aussi imprimer et "offrir" à lire à ton mari ta famille "notre" tres beau texte "Il faut que l on vous dise" tu le trouves en cliquant sur l onglet "les impatientes" en haut il exprime bien tous nos ressentis...merci encore a ses auteurs..Ne reste pas seule trouve une oreille attentive à ton desaaroi, psyhologue decl hopital par exemple ou viens ici nous avons de la chaleur humaine à "revendre" et je sais de quoi je parle! (cf ma bio) j ai trouvé des amies très cheres ici...n hesite pas à venir je tembrasse tres fort...Une vieille devenue patiente.....Annie
Farvagny [229591] posté le 29/09/2015 02:28:00 par corinne77
Il est un peu tard pour écrire mais tant pis. Mon expérience ressemble à celle de carambole : 56 ans, divorcée et un fils autonome. Mon cancer m'a enseigné que face aux circonstances les plus difficiles, nous sommes seules et il faut l'accepter. Il ne faut rien attendre de l'autre ou parfois tu peux obtenir de personnes auxquelles tu ne t'attendais pas une main tendue (taxi, kiné, médecin) qu'il faut savoir accepter et partant de ce principe, tout ce qu'on te donne , c'est un plus. Nous sommes dans une société de consommation où le malade n'a pas sa place car il dérange et il est contreproductif. Au départ je me suis pris des baffes de tous côtés attendant des retours de personnes que j'ai beaucoup aidées mais les portes se sont fermées. A titre anecdotique, renvoi du travail à l'annonce du cancer à l'employeur, perte du procès (employeur protégé), perte de la famille (parents et 3 sœurs) qui n'ont pas voulu me soutenir de peur d'avoir à banquer et écrits de mon père me précisant qu'il me reniait car il ne supportait pas que je sois malade.Je n'étais plus invitée aux fêtes familiales et j'ai dû gérer seule tous les traitements avec un hôpital à 50kms. Je n'ai pas pardonné. Ils ont voulu revenir après les traitements mais pour ma part j'ai fait silence radio depuis des années comprenant d'autant moins que 2 de mes sœurs sont infirmières et mon beau-frère est médecin. J'ai reconstruit ma vie différemment avec sérénité, en me tournant vers d'autres personnes et en évitant de raconter la maladie car sinon, ce ne sont que des relations de téléphone ou les gens mettent la distance, quelquefois que cela s'attrape. J'ai fait une thérapie qui m'a fait beaucoup de bien car cela permet d'exorciser toutes les souffrances.Pour ma part, je considère que c'est une épreuve qui guérit de l'ego et laisse un peu d'amertume sur l'humanité de l'entourage et qu'il faut accepter de ne plus être la même qu'avant. Farvagny, il faut que tu parviennes à apprivoiser ton corps et ne t'éloignes pas de ton mari. Ne te définis pas comme une paire de seins car tu es une personne à part entière. Et puis Il y a des belles nuisettes ou des pyjamas sympas.Surtout, ne fais pas semblant, exprimes toi et si tu as envie de crier, cries, n'essaies pas de jouer les femmes fortes, et tu as parfaitement le droit de craquer. Si tu peux te le permettre financièrement, fais une psychothérapie, cela t'aidera beaucoup, mais il faut bien choisir son psy et avoir le feeling. Avec le mari, il suffit de communiquer, tout simplement et de ne pas s'isoler, mais transcender ensemble. Bonne chance.
Farvagny [229567] posté le 28/09/2015 16:20:00 par Carambole
Bonjour Laurence.
J'ai 67 ans, plus de mari (décédé il y a 15 ans), et pas d'enfant.
J'ai deux sœurs, 2 neveux et plusieurs petites-nièces.
Je vis seule. J'ai une cousine qui est aussi mon amie. J'ai quelques amis(es), mais beaucoup vivent loin de chez moi.
J'ai beaucoup voyagé et changé de régions dans le cadre de mon travail (délégué médicale), et je vis dans le nord (région lilloise).
Avant mon cancer, je me sentais déjà seule dans ma famille. Je n'ai pas toujours habité près d'eux. Malheureusement, j'ai perdu plusieurs personnes qui m'étaient très proches et que j'aimais beaucoup, décédées de maladie, d'accident, de suicide. Alors la solitude, je connais. Avant le cancer, je me sentais forte, mais avec beaucoup de nostalgie d'avoir perdu celles et ceux que j'aimais. Je me sentais encore très jeune, j'avais des projets de voyage. Mes seins étaient encore très beaux, et j'avais une belle chevelure bouclée. J'aimais la danse.
La mastectomie, le curage axillaire, les 8 cures de chimio m'ont fait prendre 20 ans. Et mon K du sein est triple négatif de grade 3, avec un index mitotique de 95 %. Quand j'ai su ce que j'avais il y a un an, je fus terrorisée. Je suis passée par tous les états : le choc, l'incrédulité, la colère, le désespoir. Le médecin ne m'a pas caché que c'était grave. Il savait aussi que j'avais été déléguée médicale, et il m'a carrément donné mon dossier. Je savais ce qui m'attendait. J'ai tout supporté, la chirurgie, la pose du PAC, les 3 premières cures de chimio, ma tête chauve, l'aranesp contre l'anémie, les granocytes pour faire remonter les neutrophiles j'en ai vraiment bavé avec le Taxotere, je maigrissais à vue d'œil. L'oncologue a fini par remplacer le Taxotere par le Taxol.
J'ai mis 4 mois à pouvoir marcher sans souffrir, à manger normalement. Je ressens toujours la fatigue. Je ne parle plus de mon K à ma famille, plus jamais. Ils font comme si je n'avais rien eu, je suis d'ailleurs rarement invitée, mais je sais qu'ils s'invitent... Aucune attention de leur part. Mon cas ne les intéresse nullement. Par contre, ils n'hésitent pas à me parler de leurs projets, de tout ce qui les préoccupe eux ! En fait, je sais qu'ils ont peur de ma maladie, qu'ils sont gênés, qu'ils ne veulent surtout pas entendre parler de ce qui pourrait leur arriver un jour.
Je me sens parfois très forte dans ma solitude, et libre de ne rien leur devoir. J'écris des nouvelles, je me promène et je rencontre parfois des gens sympathiques avec lesquels je discute de la nature, je vais à des expositions, je passe des heures à la médiathèque ou au Furet à Lille, je lis beaucoup. Parfois, un coup de fil d'un ami, me remonte le moral
Je te conseille vivement de rencontrer une psychologue pour toi et aussi pour ton mari. C'est une aide précieuse pour un couple, quand le cancer du sein vient tout bouleverser. Peu à peu, tu vas admettre ce qui t'arrive, tu prendras peu à peu connaissance avec ce nouveau corps, tu l'apprivoiseras. Il y aura toujours des hauts et des bas. La vie ne sera plus jamais comme avant, mais autrement.
Je pense bien à toi. Bises très affectueuses. Amitié, Arielle🍀;🍀;🍀;🍀;🌺;❤;️;🌿;🌻;🌹;
J'ai 67 ans, plus de mari (décédé il y a 15 ans), et pas d'enfant.
J'ai deux sœurs, 2 neveux et plusieurs petites-nièces.
Je vis seule. J'ai une cousine qui est aussi mon amie. J'ai quelques amis(es), mais beaucoup vivent loin de chez moi.
J'ai beaucoup voyagé et changé de régions dans le cadre de mon travail (délégué médicale), et je vis dans le nord (région lilloise).
Avant mon cancer, je me sentais déjà seule dans ma famille. Je n'ai pas toujours habité près d'eux. Malheureusement, j'ai perdu plusieurs personnes qui m'étaient très proches et que j'aimais beaucoup, décédées de maladie, d'accident, de suicide. Alors la solitude, je connais. Avant le cancer, je me sentais forte, mais avec beaucoup de nostalgie d'avoir perdu celles et ceux que j'aimais. Je me sentais encore très jeune, j'avais des projets de voyage. Mes seins étaient encore très beaux, et j'avais une belle chevelure bouclée. J'aimais la danse.
La mastectomie, le curage axillaire, les 8 cures de chimio m'ont fait prendre 20 ans. Et mon K du sein est triple négatif de grade 3, avec un index mitotique de 95 %. Quand j'ai su ce que j'avais il y a un an, je fus terrorisée. Je suis passée par tous les états : le choc, l'incrédulité, la colère, le désespoir. Le médecin ne m'a pas caché que c'était grave. Il savait aussi que j'avais été déléguée médicale, et il m'a carrément donné mon dossier. Je savais ce qui m'attendait. J'ai tout supporté, la chirurgie, la pose du PAC, les 3 premières cures de chimio, ma tête chauve, l'aranesp contre l'anémie, les granocytes pour faire remonter les neutrophiles j'en ai vraiment bavé avec le Taxotere, je maigrissais à vue d'œil. L'oncologue a fini par remplacer le Taxotere par le Taxol.
J'ai mis 4 mois à pouvoir marcher sans souffrir, à manger normalement. Je ressens toujours la fatigue. Je ne parle plus de mon K à ma famille, plus jamais. Ils font comme si je n'avais rien eu, je suis d'ailleurs rarement invitée, mais je sais qu'ils s'invitent... Aucune attention de leur part. Mon cas ne les intéresse nullement. Par contre, ils n'hésitent pas à me parler de leurs projets, de tout ce qui les préoccupe eux ! En fait, je sais qu'ils ont peur de ma maladie, qu'ils sont gênés, qu'ils ne veulent surtout pas entendre parler de ce qui pourrait leur arriver un jour.
Je me sens parfois très forte dans ma solitude, et libre de ne rien leur devoir. J'écris des nouvelles, je me promène et je rencontre parfois des gens sympathiques avec lesquels je discute de la nature, je vais à des expositions, je passe des heures à la médiathèque ou au Furet à Lille, je lis beaucoup. Parfois, un coup de fil d'un ami, me remonte le moral
Je te conseille vivement de rencontrer une psychologue pour toi et aussi pour ton mari. C'est une aide précieuse pour un couple, quand le cancer du sein vient tout bouleverser. Peu à peu, tu vas admettre ce qui t'arrive, tu prendras peu à peu connaissance avec ce nouveau corps, tu l'apprivoiseras. Il y aura toujours des hauts et des bas. La vie ne sera plus jamais comme avant, mais autrement.
Je pense bien à toi. Bises très affectueuses. Amitié, Arielle🍀;🍀;🍀;🍀;🌺;❤;️;🌿;🌻;🌹;
Pour FARVAGNY : j'ai accepté mon sort, enfin presque !!!..... [229565] posté le 28/09/2015 14:53:00 par CAFEAULAIT,
Bonjour Farvagny,
Je viens de lire votre bio et votre détresse morale actuelle. Votre message m'a beaucoup ému .... surtout maman de 6 enfants ...... et que "dale" comme on dit en argot, personne pour vous soutenir et vous comprendre, à part votre fille !
Si je peux vous apporter un peu de réconfort, sachez que vous n'êtes pas seule dans votre cas face au combat contre le cancer. Vous avez franchi déjà une première étape, d'autres sont à venir.
Moi-même, il y a 2 semaines, j'étais en pleine détresse suite à l'annonce du K, (lire ma bio), mais je n'ai rendez-vous que le 9/10 avec le chirurgien pour prévoir l'opération. En attendant, j'ai du réconfort auprès du site "les impatientes", également par mail auprès d'une amie fidèle, et ainsi qu'une de mes filles (par téléphone ou mail), l'autre étant trop occupée pour m'appeler régulièrement.
Mon mari, comme le vôtre, n'est pas très bavard ni curieux sur le sujet ..... mais je sais qu'il sera là pour accomplir quelques tâches ménagères et m'emmener à l'hosto, chez les divers spécialistes, la pharmacie, etc ....
Point de vue esthétique, eh bien ! pensez positif, que pour le moment, vous vous soignez pour guérir, dites-vous que vous avez eu un petit accident de parcours, ne culpabilisez pas. N'ayez pas honte de votre corps, le mien n'est pas top non plus : toute petite et beaucoup de kilos de trop pris au fur et à mesure du temps. Je me sens très moche, très complexée, mais que faire ..... j'ai essayé tous les régimes possibles et j'ai fait le yoyo. La ménopause n'a rien arrangé ! Mais ce qui compte, même si l'amour s'effrite au fil du temps, c'est le respect que l'on a entre conjoint. Mon mari à une époque "ronflait" tellement que j'ai fini par faire chambre à part 2 à 3 ans, mais il me l'a longtemps reproché par la suite...... Pensez au vôtre ..... et puis, peut-être que vous pouvez envisager par la suite la reconstruction mammaire , au cas où, qui vous redonnera une belle poitrine à la angelina jolie ! Ne baissez surtout pas les bras ! Positivez, maquillez-vous, achetez-vous de nouvelles "fringues", un sac-à-main, c'est ce que j'ai fait, en attendant pour me remonter le morale et sachez que nous sommes là pour vous soutenir. Si vous voulez, vous pouvez m'écrire en message privé. Bien amicalement.
Je viens de lire votre bio et votre détresse morale actuelle. Votre message m'a beaucoup ému .... surtout maman de 6 enfants ...... et que "dale" comme on dit en argot, personne pour vous soutenir et vous comprendre, à part votre fille !
Si je peux vous apporter un peu de réconfort, sachez que vous n'êtes pas seule dans votre cas face au combat contre le cancer. Vous avez franchi déjà une première étape, d'autres sont à venir.
Moi-même, il y a 2 semaines, j'étais en pleine détresse suite à l'annonce du K, (lire ma bio), mais je n'ai rendez-vous que le 9/10 avec le chirurgien pour prévoir l'opération. En attendant, j'ai du réconfort auprès du site "les impatientes", également par mail auprès d'une amie fidèle, et ainsi qu'une de mes filles (par téléphone ou mail), l'autre étant trop occupée pour m'appeler régulièrement.
Mon mari, comme le vôtre, n'est pas très bavard ni curieux sur le sujet ..... mais je sais qu'il sera là pour accomplir quelques tâches ménagères et m'emmener à l'hosto, chez les divers spécialistes, la pharmacie, etc ....
Point de vue esthétique, eh bien ! pensez positif, que pour le moment, vous vous soignez pour guérir, dites-vous que vous avez eu un petit accident de parcours, ne culpabilisez pas. N'ayez pas honte de votre corps, le mien n'est pas top non plus : toute petite et beaucoup de kilos de trop pris au fur et à mesure du temps. Je me sens très moche, très complexée, mais que faire ..... j'ai essayé tous les régimes possibles et j'ai fait le yoyo. La ménopause n'a rien arrangé ! Mais ce qui compte, même si l'amour s'effrite au fil du temps, c'est le respect que l'on a entre conjoint. Mon mari à une époque "ronflait" tellement que j'ai fini par faire chambre à part 2 à 3 ans, mais il me l'a longtemps reproché par la suite...... Pensez au vôtre ..... et puis, peut-être que vous pouvez envisager par la suite la reconstruction mammaire , au cas où, qui vous redonnera une belle poitrine à la angelina jolie ! Ne baissez surtout pas les bras ! Positivez, maquillez-vous, achetez-vous de nouvelles "fringues", un sac-à-main, c'est ce que j'ai fait, en attendant pour me remonter le morale et sachez que nous sommes là pour vous soutenir. Si vous voulez, vous pouvez m'écrire en message privé. Bien amicalement.
Carambole [229563] posté le 28/09/2015 13:54:00 par Farvagny,
Merci pour tes réponses et désolée de savoir que pour toi aussi tout n'est pas simple avec ta famille, tu ne parles pas de mari ni d'enfants... Comme moi tu portes un masque où il est affiché un sourire, c'est ce que les autres veulent voir et ça les rassure mais quand on se retrouve seule, c'est pas facile de se voir telle que l'on est réellement, avec un sein en moins, sans cheveux et sans sourire. Que c'est dur le moment de la douche et ce cruel miroir où on se cherche encore. Je suis encore dans la colère de ce qui m'arrive mais je sens que je glisse doucement vers la résignation.
Pas à pas tout fait son chemin.
Je sais que je vais traverser tout ça mais je ne sais pas comment je vais en ressortir, peut être qu'après pour le coup je serai forte.
On m'a proposer des séances de psy mais je ne sais pas si ça peut aider pour mon couple et pour moi.
Comment ta psy t'a elle aider à affronter aussi bien ta maladie que la solitude ?
Bien contente de t'avoir rencontrer, tu as l'air d'être une personne sage et réfléchie avec un certain recul sur ta maladie et sur les gens.
Bisous, amitié. Laurence
Pas à pas tout fait son chemin.
Je sais que je vais traverser tout ça mais je ne sais pas comment je vais en ressortir, peut être qu'après pour le coup je serai forte.
On m'a proposer des séances de psy mais je ne sais pas si ça peut aider pour mon couple et pour moi.
Comment ta psy t'a elle aider à affronter aussi bien ta maladie que la solitude ?
Bien contente de t'avoir rencontrer, tu as l'air d'être une personne sage et réfléchie avec un certain recul sur ta maladie et sur les gens.
Bisous, amitié. Laurence
Farvagny [229559] posté le 28/09/2015 12:06:00 par Carambole
Je me suis trompée, il ne s'agit pas de ta sœur mais de ta fille aînée.
Ce matin, je suis allée faire mes courses en pensant à toi. J'ai rencontré des gens qui me connaissent et qui m'ont souri. Je donne l'apparence d'être forte parce que je me maquille et regarde les autres avec bienveillance et sérénité. Et finalement, c'est à moi que je fais du bien. Pense à te faire du bien. Surtout, n'hésite pas à venir te lâcher ici, il y aura toujours une Impatiente pour te réconforter.
Bisous, amitié. Arielle🍀;🍀;🍀;🍀;🍀;❤;️;🌺;🌞;
Ce matin, je suis allée faire mes courses en pensant à toi. J'ai rencontré des gens qui me connaissent et qui m'ont souri. Je donne l'apparence d'être forte parce que je me maquille et regarde les autres avec bienveillance et sérénité. Et finalement, c'est à moi que je fais du bien. Pense à te faire du bien. Surtout, n'hésite pas à venir te lâcher ici, il y aura toujours une Impatiente pour te réconforter.
Bisous, amitié. Arielle🍀;🍀;🍀;🍀;🍀;❤;️;🌺;🌞;
Farvagny [229553] posté le 28/09/2015 10:27:00 par Carambole
Tu n'es pas la seule à ressentir tout ce que tu décris ! Toutes ces phrases assassines, le déni, l'ignorance, la peur, la fuite, la gêne, de la part des plus proches, sont des poisons qui ne nous aident pas avoir le moral. Et un an après les traitements, comme c'est mon cas, je vais être bien seule pendant les bilans de surveillance ! On ne me demande même pas comment je vais, et les rares fois où je les vois, on s'empresse de parler de leurs petits soucis, de leurs petits projets, sans me proposer la moindre aide. J'ai eu beaucoup d'aide par téléphone...Et je me débrouille seule. Je me sens complètement lâchée. Je n'ai que ma psychologue....
Et je te recommande de te faire aider le plus vite possible par une psychologue dans le centre qui te suit. Ta sœur risque de craquer, j'en ai bien peur.
Tu as bien fait de venir te confier ici.
Je t'embrasse bien affectueusement. Amitié, Arielle🍀;🍀;🍀;🌺;❤;️;
Et je te recommande de te faire aider le plus vite possible par une psychologue dans le centre qui te suit. Ta sœur risque de craquer, j'en ai bien peur.
Tu as bien fait de venir te confier ici.
Je t'embrasse bien affectueusement. Amitié, Arielle🍀;🍀;🍀;🌺;❤;️;
Je vais trop bien pour ma famille ... [229551] posté le 28/09/2015 09:04:00 par Farvagny,
bonjour à toutes, c'est la 1ère fois que j'écris dans un forum, mais là j'ai besoin de me vider la tête.
J'ai 51 ans, mariée, maman de 6 enfants (4 adultes, 2 ados ) tout allait bien jusqu'à juillet où on m'a découvert un cancer au sein gauche.
Là j'entend ces phrases bateaux qui agacent : tu as quand même de la chance, c'est un des cancer qui se soigne le mieux, tu vas te battre, tu es forte mais qu'est qu'ils en savent si je suis forte, je n'ai jamais "combattue" de cancer jusqu'à là, l'important c'est d'avoir le moral mais comment on fait pour avoir le moral quand on vient d'apprendre ça et qu'on a la trouille ?
Batterie d'examens et le verdict tombe : mastectomie pour le 14 août, je ne suis pas prête à ça, j'enrage, je pleure pendant des heures et même jusqu'au bloc ( ce qui n'a rien changé au final ).
pose du port à cath en septembre et 1ère chimio sur 6 séances 4 jours plus tard.
Et c'est là que ma famille m'a "lâché", sauf ma fille ainée : j'ai bien supporté la chimio, peu d'effets secondaires à part sécheresse dans la bouche jour et nuit et très peu de fatigue.
Quand mes enfants me demandent comment je vais, je leur répond que je vais bien physiquement, ce qui est vrai, alors pourquoi se faire du soucis pour elle ? Elle est quand même forte cette maman ...
Je ne dort plus avec mon mari depuis ma mastectomie, mon corps me dégoute tellement que je ne veux pas imposer ça à mon mari mais il ne réagit pas. Au début je pleurais sur son épaule en lui expliquant mon mal-être et mes états d'âme mais ça le mettait mal à l'aise et lui ne se confiait pas à moi sur ses ressentis. Alors j'ai arrêté. Je croyais que l'on était un couple en béton ...
Jamais personne ne me parle de ma maladie, pour eux elle n'existe plus, je me renferme sur moi et me vide le cœur sur ma fille ainée qui elle non plus ne comprends pas la réaction ou plutôt le manque de réaction des autres, elle est aussi sidérée que moi. Mais j'ai peur que ça soit lourd pour elle.
Mon mari avait prévu quelques chose pour le mardi 6 octobre, je lui ai dit que je ne pourrai pas être là. Il a réfléchi un moment et il m'a dit : ha oui c'est vrai t'as ton "truc", mon truc comme il dit c'est "juste" ma 2ème séance de chimio ....
J'aurai aimer un peu plus de compassion de la part de ceux que j'aime ou alors mourir seule au fond de mon lit.
Excusez moi d'aller bien physiquement mais creusez un peu et vous verrez que maman elle ne va pas bien du tout.
J'ai 51 ans, mariée, maman de 6 enfants (4 adultes, 2 ados ) tout allait bien jusqu'à juillet où on m'a découvert un cancer au sein gauche.
Là j'entend ces phrases bateaux qui agacent : tu as quand même de la chance, c'est un des cancer qui se soigne le mieux, tu vas te battre, tu es forte mais qu'est qu'ils en savent si je suis forte, je n'ai jamais "combattue" de cancer jusqu'à là, l'important c'est d'avoir le moral mais comment on fait pour avoir le moral quand on vient d'apprendre ça et qu'on a la trouille ?
Batterie d'examens et le verdict tombe : mastectomie pour le 14 août, je ne suis pas prête à ça, j'enrage, je pleure pendant des heures et même jusqu'au bloc ( ce qui n'a rien changé au final ).
pose du port à cath en septembre et 1ère chimio sur 6 séances 4 jours plus tard.
Et c'est là que ma famille m'a "lâché", sauf ma fille ainée : j'ai bien supporté la chimio, peu d'effets secondaires à part sécheresse dans la bouche jour et nuit et très peu de fatigue.
Quand mes enfants me demandent comment je vais, je leur répond que je vais bien physiquement, ce qui est vrai, alors pourquoi se faire du soucis pour elle ? Elle est quand même forte cette maman ...
Je ne dort plus avec mon mari depuis ma mastectomie, mon corps me dégoute tellement que je ne veux pas imposer ça à mon mari mais il ne réagit pas. Au début je pleurais sur son épaule en lui expliquant mon mal-être et mes états d'âme mais ça le mettait mal à l'aise et lui ne se confiait pas à moi sur ses ressentis. Alors j'ai arrêté. Je croyais que l'on était un couple en béton ...
Jamais personne ne me parle de ma maladie, pour eux elle n'existe plus, je me renferme sur moi et me vide le cœur sur ma fille ainée qui elle non plus ne comprends pas la réaction ou plutôt le manque de réaction des autres, elle est aussi sidérée que moi. Mais j'ai peur que ça soit lourd pour elle.
Mon mari avait prévu quelques chose pour le mardi 6 octobre, je lui ai dit que je ne pourrai pas être là. Il a réfléchi un moment et il m'a dit : ha oui c'est vrai t'as ton "truc", mon truc comme il dit c'est "juste" ma 2ème séance de chimio ....
J'aurai aimer un peu plus de compassion de la part de ceux que j'aime ou alors mourir seule au fond de mon lit.
Excusez moi d'aller bien physiquement mais creusez un peu et vous verrez que maman elle ne va pas bien du tout.
Des nouvelles de Pao? [228626] posté le 02/09/2015 17:41:00 par steph13,
Bonjour,
je ne sais pas si c'est le bon endroit pour poser cette question, mais je cherche une impatiente dont le pseudo est Pao. Et comme c'est sur ce forum que j'ai vu ses derniers posts, je me demandais si quelqu'un avait des nouvelles.
Merci de vos réponses,
amicalement,
Steph
je ne sais pas si c'est le bon endroit pour poser cette question, mais je cherche une impatiente dont le pseudo est Pao. Et comme c'est sur ce forum que j'ai vu ses derniers posts, je me demandais si quelqu'un avait des nouvelles.
Merci de vos réponses,
amicalement,
Steph
Recherche impatiente sur le 54-52 [227280] posté le 30/07/2015 16:56:00 par Fredie91,
Merci Rose Célèste pour tes encouragements. Ces vacances scolaires sont une épreuve pour moi cette année. Je suis dorénavant suivie à l'ICL de Nancy ou je vais tous les mercredis pour poursuivre ma chimio sous Taxol + Herceptine. Aussi, si jamais il y a d'autres femmes qui se font suivre la bas, on pourrait peut être entrer en contact par mail d'abord pour rompre la solitude et partager son vécu face au cancer du sein...
fredie91 [227178] posté le 28/07/2015 20:10:00 par RoseCéleste,
C'est pas facile parfois de tout recommencer... cela demande beaucoup de courage;=) J'espère que tu te sentiras mieux après.
C'est sûr que quand on a ce que l'on a, on a moins de patience et on veut profiter de la vie à 100%... mais parfois cela peut avoir ses dangers...
Courage,
Amitiés,
Rose Céleste
C'est sûr que quand on a ce que l'on a, on a moins de patience et on veut profiter de la vie à 100%... mais parfois cela peut avoir ses dangers...
Courage,
Amitiés,
Rose Céleste
Du courage [227170] posté le 28/07/2015 18:18:00 par Fredie91,
Merci à toutes pour votre réconfort et vos témoignages. Je suis persuadée que ma situation m'a ouvert les yeux. Je ne veux plus subir ma vie d'avant seulement je n'ai qu'une fille adolescente et j'ai beaucoup de choses à gérer...
Fredie91 [225676] posté le 16/06/2015 22:28:00 par mumrose,
Bonsoir Fredie,
Je voulais juste te dire que je vis toute cette terrible aventure seule et que je ne m'en porte pas plus mal. Peut-être même qu'au contraire, c'est plus facile de vivre tout ça sans attendre de choses d'un compagnon qui pourrait, comme le tien, décevoir.
Certaines d'entre nous ont des hommes adorables et attentionnés sur lesquels elles peuvent s'appuyer, qui les comprennent et les épaulent, les entourent d'amour.... d'autres découvrent que celui qu'elles ont toujours aimé n'est pas à la hauteur de l'épreuve et pardonnent.... ou pas. D'autres encore culpabilisent de ne plus pouvoir jouer leur rôle de parfaite épouse et se forcent à satisfaire les désirs de leur homme pour qu'il n'aille pas voir ailleurs.... Chacune fait du mieux qu'elle peut et je ne juge personne. Mais je peut témoigner que, si l'on est entourés de vrais amis et d'un peu de famille, ce n'est pas compliqué de vivre cette aventure sans homme. Et tu n'as nul besoin que le tien vienne ajouter à tes souffrances.
J'ai lu que beaucoup de femmes changent de vie pendant ou après un cancer. Et que malgré tout le côté dramatique de cette aventure, c'est parfois le révélateur qui permet de s'émanciper d'une situation qui ne nous convenait pas, d'une relation dans laquelle nous n'étions pas heureuses. Alors, sache que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs, mais que le pré d'à côté est souvent bien plus tranquille. Je te souhaite de faire le meilleur choix pour toi et de le vivre sereinement et en accord avec toi-même.
Bien à toi
Mumrose
Je voulais juste te dire que je vis toute cette terrible aventure seule et que je ne m'en porte pas plus mal. Peut-être même qu'au contraire, c'est plus facile de vivre tout ça sans attendre de choses d'un compagnon qui pourrait, comme le tien, décevoir.
Certaines d'entre nous ont des hommes adorables et attentionnés sur lesquels elles peuvent s'appuyer, qui les comprennent et les épaulent, les entourent d'amour.... d'autres découvrent que celui qu'elles ont toujours aimé n'est pas à la hauteur de l'épreuve et pardonnent.... ou pas. D'autres encore culpabilisent de ne plus pouvoir jouer leur rôle de parfaite épouse et se forcent à satisfaire les désirs de leur homme pour qu'il n'aille pas voir ailleurs.... Chacune fait du mieux qu'elle peut et je ne juge personne. Mais je peut témoigner que, si l'on est entourés de vrais amis et d'un peu de famille, ce n'est pas compliqué de vivre cette aventure sans homme. Et tu n'as nul besoin que le tien vienne ajouter à tes souffrances.
J'ai lu que beaucoup de femmes changent de vie pendant ou après un cancer. Et que malgré tout le côté dramatique de cette aventure, c'est parfois le révélateur qui permet de s'émanciper d'une situation qui ne nous convenait pas, d'une relation dans laquelle nous n'étions pas heureuses. Alors, sache que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs, mais que le pré d'à côté est souvent bien plus tranquille. Je te souhaite de faire le meilleur choix pour toi et de le vivre sereinement et en accord avec toi-même.
Bien à toi
Mumrose
Nami, Fredi91 [225671] posté le 16/06/2015 20:43:00 par Carambole
Vous êtes très émouvantes, courageuses dans la maladie, décidées à vous séparer de maris infantiles, infidèles, et lâches qui ne vous méritent pas. Vous vous sentirez moins seules sans eux.
Je sais qu'il y a des maris qui assurent, soutiennent et aident leur femme dans un tel contexte, parce qu'ils sont matures, et ceux-là méritent respect.
Ne regrettez rien les filles, vous avez des enfants, de la famille qui vous aiment. J'admire votre courage et votre détermination.
Bonne soirée et bises.
Je sais qu'il y a des maris qui assurent, soutiennent et aident leur femme dans un tel contexte, parce qu'ils sont matures, et ceux-là méritent respect.
Ne regrettez rien les filles, vous avez des enfants, de la famille qui vous aiment. J'admire votre courage et votre détermination.
Bonne soirée et bises.
Fredie91 [225658] posté le 16/06/2015 17:02:00 par nami,
Moi aussi je vais demander le divorce... Moi aussi virage dans la vie... Le cancer m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses, je préfère le voir comme ça ;)
Mon mari a complètement nié la gravité de ma maladie et une fois "guérie" m'a dit : maintenant à ton tour de t'occuper de moi. Depression non soignée, harcèlement psychologique, chantage affectif ... Ça fait cinq mois qu'il m'en fait voir et là je me résous à divorcer.
Bref, non, on a pas toutes des maris en or, mais nous, on est en diamant, c'est déjà super !!
Bon courage pour tout ça.
Mon mari a complètement nié la gravité de ma maladie et une fois "guérie" m'a dit : maintenant à ton tour de t'occuper de moi. Depression non soignée, harcèlement psychologique, chantage affectif ... Ça fait cinq mois qu'il m'en fait voir et là je me résous à divorcer.
Bref, non, on a pas toutes des maris en or, mais nous, on est en diamant, c'est déjà super !!
Bon courage pour tout ça.
fredie91 [225626] posté le 15/06/2015 21:02:00 par RoseCéleste,
Hé bien cela en fait beaucoup pour une seule femme...
Courage ;=) c'est peut-être le début d'une vie nouvelle...
J'ai rencontré une dame métastatique (je ne sais pas si c'est ton cas) qui dit que son "problème" lui a ouvert les yeux en quelque sorte et elle a refait sa vie, elle a rencontré quelqu'un (après ses traitements) et elle est super heureuse maintenant. Alors, ne perds pas espoir;=)
Amitiés,
Rose Céleste
ps: es-tu sûre à 100% que ton mari te trompe? Lui as-tu parlé de ton ressenti?
Courage ;=) c'est peut-être le début d'une vie nouvelle...
J'ai rencontré une dame métastatique (je ne sais pas si c'est ton cas) qui dit que son "problème" lui a ouvert les yeux en quelque sorte et elle a refait sa vie, elle a rencontré quelqu'un (après ses traitements) et elle est super heureuse maintenant. Alors, ne perds pas espoir;=)
Amitiés,
Rose Céleste
ps: es-tu sûre à 100% que ton mari te trompe? Lui as-tu parlé de ton ressenti?
Tout s'écroule... [225623] posté le 15/06/2015 20:47:00 par Fredie91,
J'ai été licenciée et on m'a découvert un cancer du sein (je suis sous chimio) puis jamais deux sans trois...Mon mari ne me soutient pas et pire encore j'ai découvert qu'il m'a trompé ou me trompe encore je ne sais pas. Je vais demander le divorce mais je dois attendre que ma fille finisse ses examens à la fin du mois. Quelle année pour moi ! Je vais aborder un virage à 100° et fini pour moi la vie en région parisienne, j'en ai ma claque ! Retour chez mes parents dans un premier temps puis vente de notre maison etc... Est-ce que l'une d'entre vous a dû affronter une séparation suite à un cancer car avenir incertain ? Ou avez vs toutes la chance d'avoir un compagnon compréhensif et attentionné ? Merci d'avance pour vos témoignages et soutiens. Bien sûr je suis sous antidépresseur et suivie par une psy mais ça ne fait pas tout...
zamenofa.....Metz.... [224958] posté le 30/05/2015 22:31:00 par cathie68,
Si tu cherches toujours l'impatiente de Metz, tu la trouveras sur ce forum le 8/02, il suffit si tu ne l'as pas encore fait de lui envoyer un mail. ..
:-) bizzz
:-) bizzz
Metz [224891] posté le 29/05/2015 00:14:00 par zamenofa***,
Bonjour, il y a quelques semaines une impatiente a posté , et vient de Metz. je suis de luxembourg mais je viens souvent a Metz pour y travailler, serai ravie de prendre un pot et papoter de nos nouvelles vies respectives....ou à Luxembourg.
coconumero5 [224887] posté le 28/05/2015 22:13:00 par RoseCéleste,
Bonsoir,
J'ai lu votre message et je ressens bien votre désespoir.
Vous savez, cela fait finalement très peu de temps que vous avez été diagnostiquée, la pilule est surement très difficile à avaler pour vous mais peut-être également pour votre mari. Vous savez, il faut du temps pour accepter.
Je n'ai pas de leçon à vous donner (ni de jugement à émettre) mais cela fait quand même 30 ans que vous vivez ensemble. Avez-vous dit votre ressenti à votre mari? Lui avez-vous demandé le sien? Lui avez-vous demandé pourquoi il ne vous accompagnait pas aux rendez-vous? Est-il au courant pour l'autre monsieur?
Si j'ai bien compris, cela fait seulement quelques semaines que vous avez rencontré l'autre monsieur? Pensez-vous pouvoir faire confiance à un homme que vous connaissez à peine?
Quand on sent que sa vie est menacée, on a parfois "un élan de vie" (si je puis dire) qui pourrait conduire à faire de mauvais choix. On a moins de patience, on s’accommode moins de ce que l'on a et on cherche ailleurs ce qu'on croit ne pas avoir. Mais parfois, on fait fausse route.
Je vous souhaite d'y voir plus clair et de faire votre choix en âme et conscience,
Amitiés,
Rose Céleste
J'ai lu votre message et je ressens bien votre désespoir.
Vous savez, cela fait finalement très peu de temps que vous avez été diagnostiquée, la pilule est surement très difficile à avaler pour vous mais peut-être également pour votre mari. Vous savez, il faut du temps pour accepter.
Je n'ai pas de leçon à vous donner (ni de jugement à émettre) mais cela fait quand même 30 ans que vous vivez ensemble. Avez-vous dit votre ressenti à votre mari? Lui avez-vous demandé le sien? Lui avez-vous demandé pourquoi il ne vous accompagnait pas aux rendez-vous? Est-il au courant pour l'autre monsieur?
Si j'ai bien compris, cela fait seulement quelques semaines que vous avez rencontré l'autre monsieur? Pensez-vous pouvoir faire confiance à un homme que vous connaissez à peine?
Quand on sent que sa vie est menacée, on a parfois "un élan de vie" (si je puis dire) qui pourrait conduire à faire de mauvais choix. On a moins de patience, on s’accommode moins de ce que l'on a et on cherche ailleurs ce qu'on croit ne pas avoir. Mais parfois, on fait fausse route.
Je vous souhaite d'y voir plus clair et de faire votre choix en âme et conscience,
Amitiés,
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